...Parce que l'humour, même mauvais, n'a jamais tué personne.
Je vais donc parler un peu plus des deux ponts qui relient Tromsø au vaste monde.
Le premier, chronologiquement : le pont de Tromsø (Tromsøbrua), ouvert en 1960, long de 1016 mètres, haut de 43 (et large de 8,3 mètres, y compris les voies pour piétons et cyclistes). Il relie l'île au continent (et plus précisément à Tromsdalen), remplaçant l'ancienne liaison par ferry. Et avant la liaison par ferry, ouverte en 1936, il fallait ramer... (NON, je n'ai pas de photo de moi en train de ramer, je veux bien me dévouer pour ce blog, mais il ne faut pas exagérer).
Le pont de Tromsø
Ce pont en béton armé - le premier pont cantilever de Norvège - a été dessiné par Erling Viksjø et est doté de 58 travées dont la plus longue mesure 80 mètres. Il a coûté 14,5 millions de couronnes.
Le 17 avril 2008, le Tromsøbrua a été classé monument historique.
Mais foin de chiffres, passons maintenant à l'anecdote sordide. Le pont de Tromsø a été pendant longtemps l'un des endroits les plus prisés de Norvège pour les suicides (et les tentatives de suicide), si bien qu'une barrière de sécurité a été installée en 2005 (45 ans après la construction du pont, quand même). Cette barrière peut (dit-on) facilement être contournée - ce qui n'empêche pas nos amis des Ponts et Chaussées suédois de s'y intéresser.
Des barrières anti-suicide efficaces : si l'on essaie de passer par-dessus, on peut mourir empalé (puis dévoré par les corbeaux). Malin, non ?
Ce pont ne permet pas de laisser passer les plus gros bateaux de
croisière mais seulement le Hurtigruten. Les autres bateaux doivent
faire le tour de l'île en passant sous le second pont, le pont de
Sandnessund.
Mais c'est une autre histoire...
(A suivre)