Dernière journée de la semaine d'accueil
Pour cette dernière journée, un peu de ulture (private joke). A 8h30, une anthropologue américaine nous parle de ses impressions sur la Norvège - quelques anecdotes rigolotes, rien de bien fascinant, si ce n'est qu'elle dit pendant sa présentation que les Norvégiens offrent toujours soit des fleurs, soit des chocolats, et que pour la remercier, à la fin, les organisateurs lui offrent... des chocolats :D
A 9h30, un nouveau group work : parce que, tonnerre de Brest, on n'est pas là pour glander, si vous voyez ce que je veux dire. Nous sommes divisés en groupes, chacun va dans une salle différente, pour pouvoir travailler en paix.
A 10h30 ...
Ah, oui, pardon, je n'ai pas dit en quoi consistait ce travail. Eh bien, sur la table, il y avait des crayons de couleur et une grande feuille, et on a dû dessiner "ce que nous inspirait la Norvège". Comment ça, je suis à l'université, pas en colonie de vacances ??
La plupart des dessins portaient sur la nature, la solidarité, etc. Votre oncle Picsou de blogueur, lui, a dessiné à peu près ça :
Ensuite, il fallait expliquer notre dessin, mais je crois que c'est assez clair.
Que le désagréable de service lève la main. Moi ! moi !
Après cet intermède artistique, nous avons droit à une pause-café, puis une heure de conférence sur l'histoire de la Norvège (toute l'histoire du pays, de l'âge de pierre à nos jours, en 60 minutes chrono).
A 12h15, rapide tour guidé de l'île, en bus (et un peu le continent, où l'on nous a montré la décharge et l'Armée du salut, là où l'on peut trouver des trucs de récup'. Si si, c'est vrai !), puis arrivée au Universitetsmuseet (tout au sud de l'île). Là, on nous montre un film sur l'historique du musée, un publi-reportage rigolo d'amateurisme (du type publicité pour les commerces du coin, au cinéma) sur les sorties en mer pour aller voir les baleines (coût : 600 Nok) et un diaporama d'aurores boréales (mais pourquoi faut-il toujours des musiques genre transe méditative pour accompagner les images de l'espace ou des grands fonds océaniques ??)
On nous donne un badge du musée (trop classe !) et, la bonne affaire de la journée, le musée liquide sa vieille collection de la revue Ottar, excellente revue publiée ici (et disponible à la bibliothèque nordique, à Paris). Je fais une razzia dessus, j'ai les bras surchargés, c'est un peu la honte mais tant pis.
Ensuite, visite d'une salle du musée (pour mon groupe, la section art religieux : allez savoir pourquoi), puis sortie à la plage (Telegrafbukta), piknik sur place (c'est fini les repas gratuits, il fallait apporter notre nourriture nous-mêmes) et retour à la maison.