A l'assaut du Kjølen (791m)
Une belle balade aujourd'hui, sur Kvaløya. L'objectif : découvrir ce qu'est cette petite boule blanche au sommet - à gauche, sur la montagne grise.
Comme vous le voyez, ciel bleu (et lune descendante). Le seul problème, c'est que le jour dure de moins en moins longtemps : le soleil ne paraît derrière les montagnes que vers 10h, et il disparaît vers 16h (la nuit tombe à 17h-17h30).
J'enfourche donc une nouvelle fois mon vélo, pour ce qui ne devrait pas tarder à être la dernière sortie montagne de la saison (je ne dis plus "la dernière", parce que je l'ai dit je crois un peu trop souvent depuis un mois). Premier danger : la route, complètement gelée. Kjør forsiktig ! Je n'ose imaginer ce qu'il en est lorsqu'en plus elle est recouverte de neige.
Sur Kvaløya, je pensais trouver assez facilement un chemin, mais ça n'a pas été le cas, et j'ai donc dû monter tout droit, au départ, pour arriver sur les plateaux. Là, plus de problème, il suffit de regarder où l'on veut aller et de mettre un pied devant l'autre (en évitant les cours d'eau et les lacs gelés, les marécages pas encore assez gelés, et, comble de félonie, les myrtilles trop mûres qui ont taché mon pantalon jusqu'au genou).
Moi
Bonne surprise en chemin, je croise un troupeau de rennes (haha, on se moquait de mon sabot de renne dans la neige l'autre fois, hein !)
Je rencontre la neige dans ma dernière demi-heure d'ascension (arrivée au sommet un peu avant 14h, soit environ 3 heures de marche, après avoir un peu ramé, avec mon vélo, pour trouver un point de départ convenable).
Au loin... les nuages porteurs de neige s'amoncellent sur l'océan Arctique
Et donc, au sommet, surprise :
Un ballon de foot géant ???? [je n'en montrerai pas plus ici, pour découvrir le fin mot de l'histoire, voyez l'album photo n°9. Signé : Vincent, le roi de la vente forcée]
Au retour, je croise une nouvelle fois le troupeau de rennes, qui s'est un peu déplacé. A 16 heures, le soleil disparaît derrière les montagnes, et le ciel se couvre. Je suis encore sur les plateaux, il commence à faire froid ; heureusement, il ne me reste plus beaucoup de chemin, et je reprends mon vélo à 16h30 pour rentrer chez moi, dans la nuit tombante.
Au total, une bonne douzaine de kilomètres de marche pour 791m de dénivelé :