L'insécurité à la norvégienne
Dimanche 8 mars. Peu après midi. Storgata, la rue principale de Tromsø, s'anime peu à peu. Le soleil brille des mille feux de sa chaleur retrouvée, une belle journée s'annonce pour les paisibles habitants de la capitale du Troms. Soudain, c'est le drame. L'incroyable, l'insoupçonnable éruption du crime perce le vernis de la tranquillité. Un homme, ivre, sans doute sous l'emprise de la drogue, entre dans une boutique. Il semble stressé, instable. La transpiration coule de son front criminel. Il sait qu'il va commettre l'irréparable. Il n'agit pas au hasard. Un couteau surgit de sa poche. D'une voix qui se voudrait ferme, il exige la caisse. Son regard est fuyant, ses mains tremblent, ses paroles sont embrouillées. La capuche de son pull cache mal son visage patibulaire.
Bon, j'arrête, je conclus vite fait. Il n'a pas eu d'argent, et il est parti. La police l'a recherché, mais sans succès.
Ah oui, dernière chose. La boutique en question :
Une boutique de bonbons... s'il se fait prendre il aura une fessée ?